La psychanalyse constitue depuis plus de cent ans un courant théorique et pratique dont l’originalité repose essentiellement sur l’idée que la conscience ne constitue qu’une partie infime de la vie psychique dont le centre est à rechercher dans l’inconscient.
La psychanalyse repose à la fois sur une théorie de la subjectivité humaine, sur une compréhension des principaux troubles mentaux et aussi sur une méthode de soin qui s’en inspire. Le fameux dispositif reposant sur l’usage du divan, de l’association libre du patient et de l’écoute flottante du psychanalyste.
Depuis 1900, la théorie psychanalytique, grâce à Freud et à ses successeurs, a contribué, à côté d’autres approches, à mieux comprendre le psychisme et la construction de la personnalité de chacun, mais aussi les enjeux complexes des relations humaines. Elle a été appliquée à de multiples domaines de la psychologie et de la médecine, en particulier, bien évidemment, en psychiatrie.
Aujourd’hui, après un débat parfois polémique, un rapprochement se profile entre les deux principaux modèles de compréhension du psychisme humain : les neurosciences biologiques et cognitives d’une part et la psychanalyse d’autre part.